mercredi 10 octobre 2012

GIgnac abrsent

Un Grand Absent

C'est un 10 octobre qu'André Pierre Gignac marqua un doublé en équipe de France devant les îles Féroé. Et aujourd'hui Gignac est le grand absent d'une sélection tricolore qu'il aurait mérité d'honorer.
Ah, le mérite! Ca vaut bien un petit tour dans le dictionnaire! Mérite : ce qui rend quelqu'un digne d'estime. Gignac est aujourd'hui, plus qu'hier et tout autant qu'avant-hier, digne d'estime. Il s'arrache, il travaille, il marque des buts, des buts importants et il ne peut qu'être associé au bon début de saison de l'OM. Il est loin le temps où le Martegal de naissance se faisait démolir par la presse, par les supporters, et les vieux démons resurgissaient. Gignac, et ses cousins, Mollo, Abardonado, gens du voyage et j'en passe. Il est loin le temps plus agréable où, avec Lorient, il inscrit un triplé pour son premier match en Ligue 1 comme le fit a une certaine époque, Pauleta, contre le même adversaire, le FC Nantes. Un pré-contrat avec Lille, un virage à Toulouse finalement, six doublés, le tombeur du record de buts d'un Toulousain (Yannick Stopyra) tombe, Gignac transperce 24 fois les filets. L'OM met dix huit millions sur la table et tout bascule sur un poteau. Dédé réalise son rêve, lui le voisin de Martigues, de porter le maillot de l'OM. Le poteau, il le touche contre le Spartak Moscou, et l'OM perd un à zéro. Quinze jours plus tard, il marque son premier but contre Saint-Etienne. L'équipe de France arrive, une passe décisive pour Ribéry contre la Lituanie, un premier but face aux îles Féroé, et ce doublé un dix octobre.

Aujourd'hui Gignac, bien préparé, bien mentalement, s'est fondu dans l'état d'esprit d'un club calme comme ses résultats, sûr de sa force, débarassé de toute étiquette. L'OM n'est favori de rien, en rien. Marseille trace sa route, Gignac la sienne, et elles sont parallèles. Les matchs passent, les filets tremblent, et Dédé met souvent le pouce dans sa bouche, signal à son fil,s André Pierre Junior, quand il fête sa réussite. Le buteur est revenu, revenu de l'enfer, celui des blessures, des vagues à l'âme, des caricatures, des clichés! Continues Dédé, cette année est la tienne. Et l'équipe de France est tout près de chez toi. Tu le mérites !


Denis Balbir

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